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HABITER

Habiter un lieu, son corps, une partie ou bien un tout...

La pièce interroge le vécu d'une intimité dans la porosité entre intérieur et extérieur, l'état du corps oscillant dans une trajectoire délicate et hachée par les bouleversements, l'urgence et les injonctions de la vie.

A partir de rencontres effectuées auprès de femmes en situation de précarité, la compagnie s'est interrogée sur la notion du "chez soi". Inspiré de cette réalité, le spectacle se veut onirique, visuel et dans le ressenti. 

Distribution

Mise en scène : Céline Pagniez 

Dramaturgie et assistanat : Lola Chuniaud

Interprétation : Marjory Gesbert, Pascale Goubert

Scénographes : Lorine Baron, Charlotte Hermant

Factrice masques, marionnettes : Lorine Baron

Composition musicale : Gwenael Dedonder

Chant : Souhil Moulay Taib

Création lumière : Charles Hoebanx

Regard extérieur : Pierrik Malebranche

Photographies et vidéo : Hubert Ami

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Propulse IN 2024, Centre Culturel Bruegel 2022

Photographies Hubert Amiel
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Copyright Hubert Amiel_1110221624-010614-nef
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Photographies Hubert Amiel

Adaptation du spectacle en version IN SITU

 

Pouvoir présenter ce projet IN SITU dans des friches culturelles nous parait évident. En effet, une friche culturelle était un espace industriel avant de devenir un lieu culturel. Sa spécificité apporte une autre vibration au projet qui a émergé de la rue. Créer dans ces lieux c’est utiliser une scénographie naturellement chargée de sens, qui tisse un lien direct avec la notion d’habiter.

Par ce dispositif, nous faisons dialoguer la matière imaginée et la matière existante. Nous travaillons avec la lumière naturelle du lieu, ses zones d’ombres imposées, ses interstices, ses lignes de fuites. La grandeur de l’espace situe les tableaux scéniques dans un univers fuyant mais aussi instable, évasif, incertain, qui nous intéresse en terme de dramaturgie. Il en ressort : des présences et des situations qui nous échappent, qui s’effritent lentement en marge, des lieux délaissés qui trouvent une autre utilité, proposent des endroits cachés, mettent en mouvement des corps qui s’adaptent.

 

Nous jouons avec la matière des murs empreints de vie : effritements, fissures, verdures dans les brèches… Confronter le réel avec la fiction, explorer les espaces proposés par les lieux pour les faire entrer en résonnance avec l’utilisation de la marionnette, la matière et les masques ajoutent une profondeur à la métaphore première. Le détournement du réel et des objets en présence propose une nouvelle lecture du lieu. Nous créons l’illusion malgré les mécanismes de manipulation à vue, ainsi nous déroutons le regard du spectateur à la fois sur les lieux et par les scènes proposées.

A l'Entrepont, Nice 2022 / Photographies Juliana Dubovska

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